Né à Epinal en 1866 d’un père vétérinaire et républicain, Louis Lapicque fit ses études au collège de garçons de la ville.

A 18 ans, il fonda “le football association”, un club qui promeut alors le ballon rond, jusqu’alors inconnu dans les Vosges. Il partit ensuite à Paris pour terminer ses études et devint docteur en médecine et en sciences. Dès 1892, il effectua plusieurs voyages en Orient afin de mener ses études sur la morphologie humaine. Grâce à sa thèse, il obtint un poste de maître de conférences à la faculté des Sciences de Paris en 1899 avant d’être nommé professeur. Etant membre de l’Académie de Médecine et de l’Académie des Sciences, il entreprit, dès 1903, des travaux sur l’excitabilité nerveuse humaine par le courant électrique et il a largement contribué au développement de la neurologie. Ses travaux firent le tour du monde.

Parallèlement, il s’engagea dans de nombreux autres domaines : combat pour la cause de Dreyfus ; création de l’hebdomadaire “L’ouvrier vosgien, journal d’éducation et de défense ouvrière” ; fondation de l’Université Populaire d’Epinal. Pendant la 1ère guerre mondiale, Louis Lapicque demande à servir comme médecin militaire et connut le front et les combats de 1914 et 1915. Il y gagna une citation et devint ensuite médecin-chef au 53ème régiment d’infanterie.

A la fin de la guerre, il fut l’un des fondateurs du comité d’assistance aux sinistrés vosgiens. Il mourut à Paris le 6 décembre 1952.

Son ouvrage principal est : “La machine nerveuse”, Flammarion, Paris, 1943.